Lorsqu’un proche âgé ou malade nécessite une aide quotidienne, de nombreux membres de la famille sont parfois obligés de fournir cette assistance. Cependant, ce que ces derniers ignorent souvent, c’est qu’il peut être avantageux de faire reconnaître publiquement ce rôle. Si c’est votre cas, voici comment s’y prendre pour être reconnu comme aidant familial et bénéficier des avantages associés à ce statut.
Les différentes étapes de la démarche
Pour être officiellement reconnu comme « aidant familial », il est nécessaire de formaliser une demande auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Les aidants familiaux peuvent faire cela en leur propre nom ou un autre membre du ménage peut s’assurer du rôle principal et effectuer la démarche. Une fois la demande soumise et acceptée, elle est examinée par une commission composée d’experts médicaux et sociaux. C’est ce collège qui décide d’accorder ou non le statut d’aidant familial, ainsi que le montant des droits associés.
Pour finaliser le processus, un livret de droit et de devoir baptisé « Famille Aidante » sera alors édité au nom du demandeur. Ce document reprend tous les avantages cumulés par les aidants familiaux ainsi que certaines obligations à respecter. Cet outil vous offre une vision claire sur vos droits et devoirs en qualité d’aidant. Cependant, si vous souhaitez disposer de revenus complémentaires ou préparer votre propre retraite, l’ investissement ehpad peut être une belle option à considérer.
Les aides disponibles pour les aidants familiaux
Être reconnu comme aidant familial présente de nombreux avantages et peut ouvrir la voie à des aides destinées à compenser vos efforts et vos dépenses. Parmi ces aides, on peut citer la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) et l’Allocation Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP). Ces dispositifs servent à contrebalancer les coûts occasionnés par la prise en charge d’un être cher.
D’autre part, l’Allocation Journalière pour l’Aide à domicile (AJAD) offre une bourse mensuelle aux aidants familiaux leur permettant de bénéficier de moments de repos. Le montant des différentes aides est toutefois fonction du type de handicap dont souffre le proche assisté et de la situation sociale du ménage.
Prendre en charge un proche en situation de perte d’autonomie signifie assumer une énorme responsabilité. Cela implique également de trouver le juste équilibre entre ses propres besoins et ceux de la personne soignée, ce qui n’est pas toujours simple. Les aides financières dont bénéficient les aidants familiaux sont donc bienvenues, car ces derniers fournissent un précieux soutien au maintien et à l’amélioration des conditions quotidiennes des personnes vulnérables.